Beaucoup de fraîcheur dans ce riz pilaf sur lequel asperges et oignons nouveaux font souffler un petit vent printanier.
On peut utiliser, indifféremment des asperges blanches ou vertes mais les secondes étant plus petites que les premières, il faudra en prévoir plus.
LA LISTE (pour 4 personnes) :
200 g de riz long (ou Basmati)
une vingtaine d’asperges fraîches
2 oignons nouveaux (avec la tige)
1 citron bio (on utilise aussi le zeste)
1/2 litre de bouillon de légumes
50 g de beurre
1 cuillère à soupe d’huile
sel, piment d’Espelette
ON COMMENCE :
Rincez bien le riz à l’eau froide, afin que les grains ne collent pas entre eux à la cuisson puis laissez-le dans l’égouttoir le temps d’effectuer l’étape suivante.
Epluchez et rincez les asperges, coupez les pointes à la dimension souhaitée (environ 5 cm), faites des tronçons de 3/4 cm dans la partie tendre de la tige (c’est très variable selon la grosseur et la variété des asperges, parfois on peut utiliser toute l’asperge). Essuyez et réservez.
Emincez les oignons ainsi que leurs tiges.
Faire fondre le beurre + huile dans une sauteuse ou une casserole à fond épais, ajoutez le riz (et les oignons émincés), faites-le « nacrer » (il doit commencer par devenir transparent puis nacré) pendant une à deux minutes en remuant avec une spatule.
Versez ensuite le bouillon de légumes, portez à ébullition puis couvrez et baissez le feu (5/10 pour moi) . Au bout de 10 mn ajoutez les asperges et comptez encore une dizaine de minutes de cuisson. Goutez le riz et piquez les asperges qui doivent être tendres, salez, ajoutez le jus de citron et mélangez.
Au moment de servir, saupoudrez de piment d’Espelette, du zeste de citron. Ce riz est délicieux seul mais il accompagnera parfaitement les plats de poissons et de viandes blanches et s’accordera avec un blanc un peu sec, Graves, Pouilly Fuissé, Sancerre.
Chouette, un plat de saison ! Assaisonnement minimaliste, parfait pour mettre en valeur l’asperge !
Je voulais aussi publier une recette à base d’asperges, mais mon essai n’est pas assez concluant pour partager la recette…
Merci Michaël, c’est vrai qu’il ne faut pas un assaisonnement trop puissant sur les asperges. Je suis tranquille, tu vas mettre ta recette au point et j’ai hâte de la découvrir (un petit coté japanisant peut-être ? c’est une cuisine de « mise en valeur’).