Naomi Yamashita, ce nom ne vous dit sans doute rien, mais c’est l’épouse d’Asafumi Yamashita, maraîcher hors pair que vous avez peut-être vu dans les médias, celle qui sublime les fameux légumes et ce dessert, dont elle m’a gentiment transmis la recette, est le point final du repas qu’elle prépare pour ses hôtes.
Frais, léger, et peu sucré, subtil, comme la plupart des desserts asiatiques, il est en plus sans gluten, sans lactose, sans oeufs, sans beurre et, cerise sur le matcha, sans difficulté et ultra rapide à préparer.
Les petites feuilles de basilic ne sont pas là uniquement pour faire joli, leur goût vient dynamiser celui du thé matcha. L’idéal est un basilic plein de peps comme le basilic-citron ou le basilic thaï (celui que j’ai utilisé) mais si vous avez le basilic plus classique qu’on trouve partout, il fera quand même l’affaire.
LA LISTE :
100 g de fécule de pomme de terre
100 g de sucre en poudre
1 cuillerée à soupe de thé matcha
50 cl d’eau (en bouteille)
ON COMMENCE :
Mélangez les poudres, ajoutez l’eau, fouettez pour éviter les grumeaux puis faites chauffer à feu moyen vif (6/10 pour moi) sans cesser de remuer (toujours avec le fouet).
Lorsque le mélange a épaissi, débarrassez-le dans un plat à gratin préalablement tapissez d’un film. Une fois revenu à température ambiante, placez au réfrigérateur pour environ 3h.
J’ai procédé comme pour une crème pâtissière, je l’ai aussi filmé au contact, au dessus.
Coupez en petits cubes, badigeonnez les de sirop de sucre de canne ou d’agave et posez une petite feuille de basilic sur chaque cube.
Servez avec du thé vert.
Souvent en rade d’idées de dessert à la fin d’un repas japonais, je garde la recette bien précieusement. Un grand merci pour ce bonus 🙂
Merci, mais je partage ton remerciement avec Naomi Yamashita.