Krantz Cake comme une Linzer Torte

Ca faisait un moment que j’avais en tête une revisite du célèbre Krantz Cake de Yotam Ottolenghi (je vous ai déjà parlé de lui ???  ah tiens donc), mis en lumière par Mercotte, et l’essai avec les traceurs de la Linzer Tort, à savoir : confiture de framboise, cannelle (j’ai ajouté des noisettes qui trainaient dans mon placard et du zeste d’orange dans la pâte) s’étant révélé très réussi, je me décide enfin à vous le livrer ici. Attention, l’odeur pendant la cuisson risque d’attirer les voisins.

Les pâtes levées, pour moi, c’est loin d’être une science exacte, après avoir respecté toutes les durées  : à température ambiante, au frais, au chaud, j’ai fini par y arriver en les laissant une nuit complète, que ce soit au frais ou à température ambiante. Dans cette version, je n’ai pas fait le tressage habituel, je me suis contentée de la rouler (en vrai, j’étais tellement persuadée que ça ne serait ni beau, ni bon et encore moins blogable que je ne me suis pas foulée, j’ai juste pris une photo avant d’enfourner okaou).

LA LISTE (pour un moule à cake de 30 x 10 cm)  :

Brioche :

280 g de farine (de gruau si possible sinon T 45)
2 œufs battus
40 g de sucre
63 g d’eau (en bouteille)
13 g de levure fraîche bio si possible (et plus elle est fraîche mieux c’est, donc ne l’achetez pas trop longtemps à l’avance)
Zeste d’une orange (bio)
80 g de beurre doux mou
5 g de sel fin

Garniture :

1 pot de confiture de framboises
Cannelle en poudre
Noisettes entières

ON COMMENCE (la veille pour moi) :

Torréfiez les noisettes 4 fois 30 secondes au micro-ondes en remuant entre les étapes, concassez-les grossièrement et réservez.

Mettre dans la cuve du robot (muni du crochet), la farine, la levure émiettée, le sucre et le zeste d’orange, ajouter progressivement et à vitesse lente les oeufs et l’eau.  Continuez à cette vitesse  jusqu’à avoir un mélange homogène (si besoin ajoutez un petit peu d’eau), avant d’incorporer le beurre, petit à petit et le sel. Continuez à vitesse lente une dizaine de minutes, en raclant les bords, jusqu’à obtention d’une pâte lisse et brillante.

Ensuite, formez un pâton que vous laissez dans la cuve ou mettez dans un cul de poule et, soit vous laisser gonfler à 30° au four, soit, comme moi, la nuit (ou la journée si vous avez attaqué dès potron minet) en recouvrant d’un linge (propre il va sans dire). La pâte doit au moins doubler de volume.

Ensuite vous la dégazez, ce qui signifie, la replier deux ou trois fois sur elle-même en l’aplatissant pour chasser le gaz carbonique.

Sur le plan de travail fariné, étalez la pâte sur un rectangle d’environ 30 x 40 cm.

Etalez la confiture de framboises en veillant à laisser un bord d’environ 3 cm de large. Saupoudrez la confiture de cannelle (soyez généreux, si vous ne l’êtes pas assez, la framboise risque de la masquer) et parsemez de noisettes.  A l’aide d’un pinceau, humectez le bord à l’opposé de vous, celui que vous rabattrez à la fin sur le rouleau obtenu. Roulez en un boudin que vous souderez avec le bord humide.
Graissez le moule et garnissez-le de papier cuisson.

Préchauffez le four au minimum pour obtenir une température d’environ 30°.

Placez le boudin dans le moule en rabattant les extrémités au-dessous et laissez pousser environ 30 mn au four à 30°. Tous les fours n’offrant pas la même précision, il a fallu que je mette le mien à 50° et que je laisse la porte entrouverte. Surveillez, le volume doit doubler.

Quand la pousse est terminée, sortez la brioche du four, montez-le à 180° puis enfournez pour environ 40 mn, jusqu’à ce qu’elle soit parfaitement dorée, voire même un peu plus.

Mélangez 3 cuillerées à soupe de confiture de framboise avec 2 cuillerées à soupe d’eau, faites tiédir au micro-ondes et, une fois démoulée, badigeonnez-en la brioche encore chaude.

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