Si les pâtes levées, ça n’est jamais gagné, avec moi c’était souvent perdu, même s’il faut avouer que depuis que je ne me préoccupe plus des temps de pousse indiqués sur les recettes et leur laisse le temps qu’il faut pour obtenir le résultat souhaité, on est devenues beaucoup plus copines elles et moi. C’est donc pour mettre encore plus de chances de mon côté que j’ai sauté sur l’occasion de tester en avant-première la première levure bio fraîche liquide (pour faciliter le mélange), sans gluten, lors d’un atelier L’Hirondelle-bio orchestré par Joël DEFIVES, Meilleur Ouvrier de France Boulanger. Lors de cet atelier, nous avons réalisé cette focaccia, très moelleuse, que je me suis empressée de refaire à la maison, histoire aussi de vérifier que sans l’effet « chef MOF », je m’en sortais aussi facilement, ce qui a été le cas.
Voici donc la recette en question, avec, en plus de la levure, un ingrédient surprenant qui apporte beaucoup de moelleux : la purée de pomme de terre en flocons. J’ai customisé la recette originale du chef avec des tomates cerises et, forcément, en cette saison, utilisé les Mutti, puis saupoudré le tout d’origan. A vous de varier selon vos goûts.
LA LISTE :
450 g de farine T65 bio
50 g de flocons de pommes de terre
10 g de sel fin
1 sachet de levure l’Hirondelle Bio Lesaffre
30 cl d’eau tempérée (minérale ou de source, pour éviter le chlore)
5 cl d’huile d’olive
5 cl eau supplémentaire
tomates cerises
origan
fleur de sel
poivre du moulin
et la levure, vendue en sachet, à l’unité, rayon frais des magasins bio :
ON COMMENCE :
La recette est en deux méthodes, à la main, celle utilisée lors de l’atelier, et, de feignasse, donc au robot muni du crochet, chez moi.
Versez la farine et les flocons de pomme de terre sur le plan de travail, formez une fontaine, ajoutez le sel.
Malaxez bien le sachet de levure avec les mains afin de bien mélanger le contenu, ouvrez le sachet et versez la levure au centre de la fontaine. Et là, forcément, on a tous posé la question de la rencontre directe entre le sel et la levure, qui serait à éviter, eh ben non, ça ne change rien, et quand c’est un MOF qui te le dit et qui t’en fait la démonstration, tu sais que tu ne te prendras plus la tête avec ça.
Mélangez tout ça, avec les mains, en ajoutant les 30 cl d’eau.
Pétrissez jusqu’à obtention d’une pâte lisse et homogène, ajoutez ensuite, petit à petit, l’huile d’olive, en plusieurs fois, puis l’eau supplémentaire.
Au robot : Battre 10 mn en petite vitesse puis 5 mn avec l’huile d’olive et l’eau supplémentaire, jusqu’à obtention d’une pâte homogène. Formez une boule, placez-la dans un bol enduit d’huile d’olive, couvrez d’un linge et laissez reposer 40 mn (ça, c’est la recette, il m’a fallu une heure pour qu’elle double de volume.
Huilez ensuite une plaque de cuisson, étalez la pâte avec les mains en appuyant un peu pour la dégazer.
Laissez lever environ 45 mn.
Préchauffez le four à 240° en plaçant, sous la grille sur laquelle vous allez placer la plaque contenant la focaccia, un petit récipient rempli d’eau chaude pour créer de la vapeur.
Lorsque la focaccia a assez poussé, faire des empreintes avec les doigts pour lui donner sa forme traditionnelle.
Parsemez-la des tomates cerises (bien égouttées si vous prenez les mêmes que moi), et, à l’aide d’un pinceau trempé dans l’huile d’olive, badigeonnez toute la surface, y compris les tomates. Saupoudrez d’origan, de fleur de sel, donnez quelques tours de moulin à poivre et enfournez pendant environ 20 mn (ça, c’est la recette, chez moi c’était plié en un quart d’heure, plantez une lame de couteau qui doit ressortir sèche).
Pour ceux qui se demandent si j’ai mis les tomates cerises dans les empreintes de doigts, la réponse est oui !!!
Placez sur une grille à la sortie du four et dégustez une fois revenue à température ambiante, de la façon qui vous convient et pour les amateurs de salé au petit déjeuner, c’est pour vous.
