C’est pas parce que c’est une recette de feignasse ultra rapide que ça doit être moins bon. On peut rentrer fatiguée, avoir envie de pâtes (tous les jours non ?) mais ne rien lâcher sur le goût. Déjà, on commence par choisir des bons ingrédients et ensuite on y va.
Je donne les quantités à titre indicatif pour les pâtes, mais selon que vous déciderez d’en faire une garniture ou un plat à part entière, ajustez.
LA LISTE (pour 4 personnes) :
500 g de linguine (en GMS, De Secco est, de loin, la meilleure marque et il existe une gamme bio)
1 petite brique de crème Fleurette
200 g de Roquefort
4 tranches fines de lard fumé
4 ou 5 noix par personne
Piment d’Espelette (on n’oublie pas que ça se conserve au frigo une fois ouvert)
4 cuillerées à soupe de persil plat ciselé
(pas de sel, le Roquefort et les lardons le sont suffisamment pour le plat mais si vous avez un doute, goutez et rectifiez si besoin).
ON COMMENCE :
Epluchez les noix, coupez chaque cerneau en deux (dans la mesure du possible, s’il y a des ratés ça n’est pas grave), ôtez la couenne du lard et faites des lardons assez fins.
Faite fondre doucement 150 g de Roquefort (réservez le reste au frigo) dans la crème fraîche, laissez réduire un petit peu puis coupez le feu et couvrez pour que ça reste bien chaud.
Préparez les linguine selon les indications du paquet (je n’ai pas salé l’eau).
Pendant leur cuisson, dans une poêle (si possible anti-adhésive), à sec, faites griller les lardons en ajoutant les noix juste à la fin pour les chauffer un peu. Si besoin baissez le feu, tout doit dorer sans brûler.
Dès que les pâtes sont prêtes, égouttez-les rapidement pour préserver un peu d’eau de cuisson (quand je dis un peu c’est 10 à 12 cl pas plus) car c’est un liant, ajoutez le mélange crème/Roquefort, mélangez, dressez dans les assiettes avant de répartir dessus les lardons les noix, le reste du Roquefort en petits morceaux, et de saupoudrer de persil ciselé et de piment d’Espelette.
Dégustez sans plus attendre accompagné de toast de baguette ou de pain de campagne et d’un Jurançon sec, d’un Pacherenc ou d’un Graves blanc.
Miam miam.. le froid génère ce genre d’envies 🙂
Un peu la flemme aussi de mon côté 😉